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Abstract « Il ne se passe guère de jour que je n’en arrache quelque chose : un apéritif, une maxime, une affection superflue » , dit Jean d’Ormesson Tel est Jean d’Ormesson l’académicien, le philosophe, l’historien, le client assidu des plateaux de télévision. Sa vie est une fête païenne, un hymne au soleil, à l’amour, au plaisir, que l’aile de la mélancolie ne semble frôler qu’en passant, pour lui donner son poids de profondeur. Son œuvre compte plusieurs romans, récits, conte, sotie, anthologie, outre les entretiens où l’érudition se fait remarquer. Surnommé Jean d’O., « le petit homme vert et le petit prince d’Apostrophe », Jean d’Ormesson bat le record de l’écrivain le plus souvent invité aux émissions littéraires, notamment par Bernard Pivot. C’est pourquoi quand il rentre, en 1989, au Musée Grévin à Paris, son effigie sera précisément placée aux côtés de celle de Bernard Pivot. Aristocrate à la fois par « l’hérédité, la particule et l’intelligence », Jean d’O. est l’un des rares survivants de l’élite acceptable par le peuple. Il parle par des citations et sa mémoire est hors du commun. Capable de réciter des centaines de vers et d’évoquer plusieurs auteurs à la fois, Jean d’O. captive le lecteur par sa culture et son érudition. Sa popularité est donc liée à son savoir. L’enjeu de notre thèse est donc de faire voir quelques aspects du savoir de Jean d’O. à travers la Littérature (l’intertextualité), l’Histoire (raconter des histoires fictives et réelles) et enfin le Savoir Philosophique (les théories que l’auteur adopte en philosophie, soit dans sa vie personnelle, soit à travers ses œuvres). |